Pour les marques qui cherchent à développer leur activité, l’échantillonnage de produits, en particulier dans le secteur de la beauté et des soins personnels, est essentiel. L’échantillonnage de produits aide les marques à établir leur présence sur le marché, à acquérir de nouveaux consommateurs et à entretenir la relation client pour stimuler les ventes de produits et les fidéliser. L’échantillonnage existe, sous une forme ou une autre, depuis toujours, et a récemment évolué avec le monde numérique pour devenir plus ciblé et, par conséquent, moins gaspilleur. Malgré ces progrès, en août 2021, l’UE a adopté la loi sur le climat et la résilience, dont l’article 22 appelle spécifiquement à une « réduction de la distribution systémique d’échantillons de produits », mettant fin aux tactiques d’échantillonnage traditionnelles utilisées par les marques et les détaillants français.
À partir de juillet 2022, il sera interdit aux détaillants français de fournir à un consommateur un échantillon d’un produit dans le cadre d’une démarche commerciale à la demande du consommateur. Cet aspect de la loi vise à réduire le gaspillage, une disposition qui s’inscrit dans la lignée des mesures mises en avant par l’Accord de Paris et le Pacte vert pour l’Europe, et selon la CMS, est censé « accélérer le « verdissement » du comportement des entreprises et des consommateurs »
Que signifie donc la loi sur le climat et la résilience, et en particulier l’article 22, pour un secteur qui s’appuie fortement sur l’échantillonnage des produits pour stimuler les ventes ?
Cela ne signifie pas la fin de l’échantillonnage de produits – les détaillants et les marques ne pourront peut-être plus déposer des échantillons de produits dans le sac du consommateur à la caisse, mais il existe des alternatives, comme l’échantillonnage numérique.
L’échantillonnage numérique de produits est une alternative rafraîchissante à la tactique d’échantillonnage traditionnelle, qui sera bientôt interdite. Grâce à une approche ciblée unique, permettant aux marques d’atteindre le bon consommateur au bon moment, il y a non seulement moins de gaspillage que les tactiques d’échantillonnage traditionnelles, mais les consommateurs qualifiés doivent demander l’échantillon à la marque.
La loi ne s’applique pas aux consommateurs qui demandent des échantillons. Les échantillons de produits dans les publications de presse, par exemple, sont considérés comme acceptables. Le fait d’acheter ou de s’abonner à la publication implique une présomption que le consommateur a demandé les échantillons (CMS).
Pour en savoir plus sur la loi française sur le climat et la résilience, consultez le site suivant CMS.